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Reconversion de l'automobile au développement web

Illustration de Mariana sur fond bleu

Mariana travaillait dans le secteur automobile avant de se reconvertir dans le développement web. Elle nous raconte son parcours et sa formation avec la Wild Code School.

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Transcription :

Est-ce que tu pourrais commencer par te présenter et présenter ton parcours ?

Moi, je suis d'origine colombienne. Je suis arrivée en France pour faire des études en ingénierie et suite à ça, je suis restée travailler dans l'automobile. Ensuite, en 2020, j'ai commencé une reconversion avec une formation à la Wild Code School, en développement web. Et après, j'ai rejoint Listo, une startup nantaise, en tant qu'ingénieure logiciel.

Est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur ton profil ? Quel type de rôle tu occupais ?

Moi, j'étais d'abord dans la qualité et après, j'étais ingénieure produit dans le développement des nouveaux freins automobiles. Pour moi, c'était un chef de projet, on va dire, qui suivait l'équipe pour suivre le développement avec les demandes du reste des autres métiers, pour l'industrialisation derrière des phares.

Et du coup, comment as-tu découvert la programmation informatique ?

En Colombie, j'ai découvert quand j'étais en école d'ingénieur, parce que du coup, on devait faire des choses comme MatLab, on avait des cours aussi avec Excel, avec les macros et la partie code. C'était quelque chose qui m'avait toujours plu. Je voulais faire une spécialisation en développement logiciel, mais j'ai eu l'opportunité de venir en France et je ne pouvais pas faire ça. Du coup, j'ai continué sur la qualité, sur la partie gestion projet et j'ai laissé ça de côté.

Quel a été le déclic pour toi pour te lancer vers ce domaine ?

Je savais que c'était quelque chose qui me plaisait beaucoup avant. J'essayais de trouver quelque chose qui allait plus avec moi. Je me retrouvais aussi à la maison, à la maison des petits programmes ou des cours sur Internet. Et du coup, je me suis dit « Il faut que je me lance, il faut que j'arrête de faire quelque chose qui ne me plaît pas ». Enfin si, ça me plaît, mais ce n'était pas vraiment ce que je voulais faire à la base. Du coup, c'est là où j'ai pris la décision de faire cette formation à la Wild Code School.

Raconte-nous un peu le processus de décision. Tu commences à t'intéresser aux codes, tu fais quelques petits projets et ça prend combien de temps jusqu'à la formation ?

Ça a pris un peu de temps. Je pense un an au moins, parce qu'au début, ce n'était pas quelque chose que je pensais que faire. Je voyais qu'il y avait des formations ou des choses comme ça, mais pour moi, j'étais dans la sécurité de mon emploi, de ce que je faisais. Changer tout d'un coup, ce n'était pas une décision facile à prendre.

Et après, je regardais du coup qu'est-ce qui existait comme formation. Je réfléchis à changer de ville. Du coup, je cherchais dans chaque ville, dans les villes où je voulais partir. Quelle formation il y avait ? Et les avis sur la formation et tout ce qui pourrait m'intéresser. Donc oui, ça a mis un an, au moins, de réflexion. Je me suis remise en question : est-ce que je vais le faire ? Est-ce qu'une formation courte, c'est assez ? C'est pas très simple aussi de prendre la décision.

Qu'est-ce qui t'a confortée dans cette décision ?

Je ne sais pas. Je pense que je ne voulais plus attendre. Je pense que j'avais regardé beaucoup de choses et je me suis dit « C'est bon, je me lance ». J'ai cherché à parler avec des gens, c'était compliqué parce que du coup, je ne savais pas où chercher, qui chercher. On va dire que les podcasts ou des trucs comme ça, ils n'étaient pas si développés comme maintenant qu'il y a beaucoup plus. Je ne savais pas vers quoi me tourner. Du coup, à la fin, je me suis dit « OK, c'est bon ».

Et par la suite, comment s'est passée ta formation ? Est ce que c'était en présentiel ou en distanciel ?

À la base, c'était en présentiel, mais c'était en 2020. On a fait une semaine de présentiel et après, on a été confiné. C'était pas simple, parce qu'au début, c'était pas prévu comme ça. Ils étaient pas prêts à faire une formation comme ça, mais finalement, tout s'est bien passé.

Du coup, qu'est ce qui a été le plus difficile dans ta reconversion ?

Je sais qu'on est en plein confinement. On voyait pas autant de gens pour le projet. Mais sinon, je pense que pour moi, c'était top. Je l'ai très bien vécu, j'étais hyper motivée. Du coup, j'y étais à fond.

Mais après, le plus dur, c'était à la fin de trouver un boulot. Le stress aussi du fait qu'on était en confinement, on ne savait pas si les gens recrutaient ou pas. Ça, c'était la partie un peu plus stressante. Sinon, la formation comme telle, pour moi, parce que je sais que pour tout le monde, ce n'est pas pareil. C'est très subjectif, mais pour moi, c'est super bien passé et j'ai beaucoup aimé.

Comment tu t'y es prise pour rejoindre la startup où tu travailles aujourd'hui ?

La Wild Code School ont des objectifs de placement, donc c'est par là que j'ai trouvé la startup. On pouvait soit trouver un stage, soit trouver un CDD, CDI. Et du coup, moi, j'ai commencé à envoyer des CV très tôt. Même la formation se terminait en juillet. Et moi, depuis mai, j'avais commencé à faire mon portfolio et mon CV pour envoyer à travailler sur le secteur, pour envoyer à tout le monde. J'essayais de contacter plein de boîtes, même si je voyais qu'ils n'avaient pas d'offres. Et du coup, finalement, j'ai trouvé une startup.

Et aujourd'hui, qu'est-ce qui te plaît dans ton nouveau métier ?

En fait, ce qui me plaît, c'est de trouver des solutions à des problèmes, de rendre une tâche plus simple pour quelqu'un d'autre. Moi, je suis plus dans la partie algorithme pour trouver comment faire mieux les choses.

Quels conseils donnerais-tu aux personnes comme toi qui veulent se reconvertir dans le code ?

Quels conseils ? Ne rien lâcher. Je pense que ce n'est pas simple. Il y a beaucoup de défis et c'est d'aller toujours un peu plus loin, d'être motivé, de chercher à apprendre encore plus. Après, les opportunités peuvent arriver.

Nous, on nous dit beaucoup que pour l'emploi, il y a beaucoup de travail dans la tech. Oui, mais il y a beaucoup de travail pour les seniors. Pour les juniors, c'est difficile. Ce n'est pas impossible, mais c'est difficile. Il faut juste pas dire « OK, je vais trouver un job, c'est facile. » C'est pas ça qui se passe. Mais il faut juste ne rien lâcher, faire des projets et apprendre dans le temps libre !

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