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Reconversion d'enseignante à cheffe de projet digital

illustration d'Emilienne sur fond bleu

Emilienne a travaillé 15 ans comme enseignante d'espagnol avant de se reconvertir comme cheffe de projet digital, grâce à OpenClassrooms. Découvrez son témoignage sur son parcours !

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Transcription :

Est-ce que tu pourrais commencer par te présenter et présenter ton parcours ?

Alors oui, je suis Emilienne et pour faire simple, aujourd'hui, je suis chef de projet digital. Alors, j'ai eu un parcours, on va dire en 2 grandes étapes. Donc, à la base, je suis enseignante d'espagnol de formation, métier que j'ai exercé pendant plus de 15 ans, au Cameroun et en France, en étant notamment en région parisienne. Et par la suite, j'ai fait un petit peu de traduction aussi, parce que j'aime bien les langues et je me suis spécialisée dans la traduction de l'anglais vers l'espagnol. Je le fais encore jusqu'à aujourd'hui.

Et donc, il y a 2 ans et demi, j'ai fait une reconversion dans la gestion de projet digital, le métier que je commence à pratiquer depuis, on va dire, 1 an vraiment. Voilà. Donc pour faire court, c'est ça.

Est-ce que tu peux raconter comment tu as découvert ce domaine ?

Disons qu'à la base, je me suis rendue compte que le métier d'enseignante n'était plus un moteur d'accomplissement pour moi. J'avais besoin d'une activité propre, de me mettre à mon compte. J'ai cherché des formations, j'ai sollicité le Pôle emploi pour voir si je pouvais avoir des formations dans la gestion de projet. C'est comme ça qu'ils m'ont proposé. Ils m'ont dit « Le digital, c'est les métiers d'avenir » et c'est comme ça que je me suis retrouvée dans le digital. J'avoue que partir de l'enseignement pour le digital, c'est complètement l'opposé. Même si dans l'enseignement, on gère des petits projets, des mini-projets, mais ce n'est pas forcément le digital. C'était vraiment un grand bond que j'ai fait.

Quand j'ai décidé d'arrêter mon métier d'enseignante, je me suis retournée vers Pôle emploi et ils m'ont proposé cette formation là. Et j'ai dit pourquoi pas ? Parce que je suis quand même quelqu'un d'assez curieux, qui aime les découvertes et donc voilà, je me suis laissée prendre.

Du coup, est-ce que tu pourrais nous présenter ton métier ? Ce que tu fais en quelques mots ?

La gestion de projet digital, c'est quoi ? C'est comme on dit souvent, c'est un chef d'orchestre qui travaille avec plusieurs équipes pour donner de la visibilité soit à un particulier, soit à une entreprise qui en a besoin, c'est-à-dire qu'elle a un projet de se faire connaître, de propulser ses ventes, tout ça. Et donc le chef de projet lui, il travaille, il coordonne les équipes, les différentes équipes, les parties prenantes, les développeurs, les marketeurs, les designers. Il fait le lien entre toutes ces équipes là pour atteindre les objectifs du client. Donc, en fait, c'est vraiment ça le rôle du chef de projet.

Donc, ça veut dire collaborer avec les autres équipes, de connaître ce qu'ils font, leurs métiers, etc. On ne va pas te demander d'être développeuse...

Non. Justement, le chef de projet a des petites notions d'un peu de tout. Un petit peu de marketing, un petit peu de développement, parce que moi, je fais du WordPress. Un petit peu de design aussi, parce qu'il faut connaître l'utilisateur. Donc, on a des petites notions de tous les corps de métier avec lesquels on collabore, on travaille. C'est vraiment ce qui est intéressant.

Tu parlais tout à l'heure de curiosité. Je suppose que c'est une qualité qui est valorisée chez les chefs de projet ?

Sinon, ça ne va pas. Si tu es chef de projet et que tu n'es pas curieux, non, ça ne va pas. Parce que c'est un métier qui bouge, qui évolue, qui change. Et donc, il faut suivre.

Donc, Pôle Emploi, t'a parlé de ce métier. Comment tu t'y es prise pour valider que c'était ce qui te faisait envie ?

Je leur ai proposé de m'inscrire à la formation et ils me l'ont acceptée. Et donc je me suis mise à me former. C'était vraiment très simple. Je me suis prise comme ça. Ça a été subventionné complètement par le Pôle Emploi. Donc, je n'ai pas eu à payer quoi que ce soit de ma poche.

Et la formation, comment ça s'est passé ?

C'était une formation à distance. J'ai été formée par OpenClassrooms et donc ça a duré presque 2 ans. A la fin de la formation, j'ai eu droit à un diplôme de chef de projet digital. Pendant la formation, nous avons tout un parcours sur 10 projets que nous devons valider, à la fin de chaque parcours. Pendant le parcours, à la fin de chaque parcours, on est évalué. Voilà, c'est comme ça que ça se passe.

D'accord et globalement, qu'est-ce qui a été le plus dur dans ta reconversion ?

Le plus dur ? Ce n'est pas le fait de me reconvertir qui était un problème, c'était le fait de partir sur quelque chose de totalement nouveau pour moi. Même si, comme je disais tout à l'heure, l'enseignement, c'est des mini gestions projet, ce que j'ai fait dans le digital, c'était complètement différent, vraiment complètement à l'opposé. C'était très difficile parce que c'était une formation à distance. C'était pas forcément quelque chose que je connaissais parce que moi, je faisais de l'espagnol, je travaillais sur un ordinateur. C'était comme tout le monde. Je travaillais sur PowerPoint, sur le back office, vraiment le basique. Alors quand il fallait que je fasse la gestion de projet, notamment apprendre tout ce qui est digital, j'avoue que c'était très dur et à distance en plus. Donc je me suis sentie très seule, j'avoue. Et je me souviens qu'on avait un mentor qu'on ne pouvait avoir qu'une seule fois par semaine et pendant 45 minutes. Je suis de nature autonome, mais là, c'était un peu dur parce que c'était des notions qu'on ne connaissait pas, donc il fallait beaucoup travailler par soi même.

Et franchement, j'avoue qu'au début, j'ai failli abandonner, mais heureusement, je ne suis pas quelqu'un qui abandonne. Je suis très persévérante et je suis bien contente d'avoir atteint mon objectif.

Justement, qu'est ce qui t'a motivée à poursuivre malgré les difficultés ?

Pour moi, abandonner quelque chose que t'as choisi de faire, c'est un signe de faiblesse. Surmonter une difficulté, moi, ça m'épanouit et ça me motive. Donc, de n'avoir pas abandonné, je me suis dit à chaque fois, il faut pas que j'abandonne parce que c'est ce que j'ai décidé de faire. C'était soit je retournais vers l'enseignement où je ne m'accomplissais plus, soit je continuais jusqu'à atteindre mon objectif. Et aujourd'hui, je suis vraiment fière d'avoir atteint mon objectif.

Qu'est-ce qui te plaît dans ton nouveau métier ?

La diversité. C'est varié. Les nouvelles compétences, les challenges. Et de voir gérer l'humain. C'est très agréable, surtout les grands humains, parce qu'avant, je gérais les humains plutôt adolescents.

Aujourd'hui, de gérer les humains plutôt des adultes, c'est d'autres challenges. Il faut faire preuve de beaucoup d'empathie et je pense que ça me permet de développer d'autres compétences que je n'imaginais pas forcément que j'avais. Et ça me permet de me redécouvrir, on va dire ça. Et j'en suis très heureuse, j'avoue.

Il y a peut être aussi des compétences dans ton ancien rôle d'enseignante que tu peux remobiliser aujourd'hui comme chef de projet digital ?

Oui, justement. Parce que dans l'enseignement, on a beaucoup d'empathie, on est curieux. On peut faire des choses différentes, mais ce n'est pas pareil que dans le digital. On a toujours des choses nouvelles, alors que dans l'enseignement, c'est un petit peu répétitif. Donc, je me sers de ce que je savais dans l'enseignement pour rebondir dans le digital. Et c'est ce qui est un plus pour moi aujourd'hui.

Est-ce que si on t'avait dit il y a 3-4 ans que tu évoluerais dans le digital, tu l'aurais cru ?

Non, pas du tout. Parce que je n'avais même pas pensé à changer de profession, de métier. Je l'ai fait un peu sur le tard, comme on dit, mais je suis contente de l'avoir fait. Et c'est possible, justement. C'est ça, justement, la force de l'humain, de pouvoir changer, de s'adapter, se reconstruire.

Quels conseils partagerais-tu aux personnes comme toi qui veulent se reconvertir dans la gestion de projet digital ?

Le digital, c'est assez vaste. C'est tout le temps en évolution. Il faut déjà se demander si c'est ce qu'on a envie de faire et si ça correspond vraiment à sa personnalité. Parce que si on n'est pas prêt à suivre l'évolution des choses, parce que le monde évolue tellement et le digital aussi, il faut déjà être sûr que c'est ce qu'on veut faire, je pense, et être prêt à se réinventer. Parce que ça, je pense, c'est la base quand on fait dans le digital, parce que ça bouge, ça évolue. Donc, il faut suivre. Et puis, comme je dis toujours, ça, c'est mon cas. Il n'est jamais trop tard pour se reconvertir ou pour se lancer dans un nouveau métier.

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