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Reconversion de product owner à développeur: témoignage de Louis-Marie

Louis-Marie est développeur back-end chez Back Market

Louis-Marie est développeur back-end chez Back Market. Il témoigne de son évolution de product owner à développeur, et nous partage ses conseils pour trouver un emploi après une reconversion.

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Peux-tu présenter ton parcours?

Je suis actuellement back-end développeur pour BackMarket, qui est une startup qui fait du reconditionné. Développeur, ce n’est pas ma formation initiale: au départ j’ai fait une école de commerce à Paris, et à l’issue de cette école, j’ai décidé d’apprendre à coder avec Le Wagon. Après ça, j’ai intégré Back Market, en tant que product owner. Je suis resté 2 ans dans ce rôle, puis j’ai décidé de changer et de devenir développeur back-end, et BackMarket m’a accompagné dans cette reconversion. Aujourd’hui, je suis développeur dans l’équipe Buy Back, c’est-à-dire l’équipe de reprise des produits à reconditionner.

Qu’est-ce qui t’a motivé à apprendre à coder?

En école de commerce, on avait rencontré un entrepreneur et on lui avait posé la question “c’était quoi ton plus gros problème quand tu as fondé ta startup?”. Il nous avait répondu: “la difficulté, ce n’est pas tellement l’idée, c’est vraiment l’exécution qui est problématique”. Il nous expliquait qu’aucun de leurs fondateurs ne savait coder et ils étaient passés par une agence, ce qui était long et coûteux. J’ai compris alors la difficulté de ne pas être agile et de ne pas pouvoir modifier son produit rapidement. A cette époque, le monde de l’entrepreneuriat m’intéressait, et je me suis dit “pourquoi ne pas apprendre à coder en sortant d’école de commerce?”. C’est probablement l’une des meilleures décisions que j’ai prise: cette double casquette produit et développement me permet d’être indépendant sur ce que j’ai envie de créer.

Comment s’est déroulé ton parcours de reconversion?

A ma sortie du Wagon, après avoir appris à coder, je me suis demandé si je voulais devenir développeur. J’avais fait 5 ans d’études et je n’étais pas sûr de vouloir laisser tomber tout ça pour une formation qui a duré 9 semaines. Il me fallait un entre-deux, et cet entre-deux ça a été product owner. Malgré tout, je gardais en tête l’idée d’être développeur, et ne m’interdisais pas d’y transitionner un jour. J’en avais même parlé à mon manager la première semaine! Au fil du temps, cette idée fait son chemin, et je commence à en parler de manière plus large chez Back Market, notamment au Chief Technology Officer. Il s’est montré très enthousiaste à l’idée de promouvoir ce genre de transition et était prêt à m’aider à passer le cap. Après ça, c’était plus facile d’avoir des discussions en interne pour mettre en place cette transition. Ça s'est fait progressivement, en 6 mois, le temps de recruter mon successeur, de l’onboarder et de mettre en place ma formation en interne. J’ai été accompagné, notamment par un développeur senior, et ça s’est très bien passé.

Comment bien se positionner en entretien quand on est issu de la reconversion?

C’est une question qu’on me pose assez souvent, et j’ai toujours la même réponse: il faut mettre en avant ce qu’on a fait avant, même si ça n’a pas de lien avec la tech. Potentiellement, ça peut être de la gestion de projet, du travail en équipe, etc, ce sont des choses qui sont valorisées chez les développeurs. Pourquoi? Parce que les ingénieurs de formation, ce n'est pas forcément les choses qu’ils préfèrent. Ce sont souvent des profils qui aiment la tech pour la tech. En entretien, on ne se bat pas contre ces profils sur leur terrain. On ne va pas dire “moi aussi je sais aussi bien coder qu’un ingénieur qui sort de 5 ans d’études”, ça n’a pas de sens! Le but, c’est plutôt de dire: “j’ai un petit niveau en termes de développement, suffisant pour commencer à travailler et continuer d’apprendre, mais en revanche j’ai d’autres appétences qui vont aider l’équipe”. Pour ma part, ça été l’appétence pour le produit. Avoir un développeur qui s’intéresse particulièrement à ça, ça permet de mieux “spécquer” (ndlr: rédiger le cahier des charges) les projets, de mieux parler avec le business, et ça a un vrai rôle de facilitateur. Il ne faut pas essayer de cacher ou de maquiller ce qu’on a fait avant, il faut plutôt mettre en avant les qualités qu’on en a tirées, sachant que ce sont des choses qui sont vraiment recherchées.

Comment reconnaître une boite qui accepte des profils en reconversion?

Une boîte qui grossit prendra forcément des juniors à un moment. Parfois même au début ! Chez Back Market, ça a commencé avec Quentin (ndlr: co-fondateur de la startup) qui sortait d’école d’ingénieur et des stagiaires, donc il n’y avait pas de dev senior. Au fur et à mesure, on a recruté des dev plus senior, mais une boîte qui grossit, c’est une boîte qui a besoin de produire du code. Aujourd’hui, pour donner un exemple, dans mon équipe du Buy Back, on est 6 développeurs back-end, et sur les 6, on a un seul ingénieur de formation. Les 5 autres, ce sont tous des reconvertis. Souvent, ce sont les juniors qui produisent le code, les seniors sont plus dans des notions de structuration technique et de paradigmes technologiques. Donc dans les boîtes qui grossissent, il y a de la place pour les profils issus de la reconversion, et c’est intéressant d’y postuler.

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